Nibirumail Cookie banner

Libertà per LAURA GÓMEZ

Attenzione: apre in una nuova finestra. PDFStampaE-mail

MANIFESTE POUR LA LIBERTÉ DE LAURA GÓMEZ

Nous, organisations soussignées, qui défendons une société libre, démocratique, qui garantisse les droits des personnes, des travailleurs et des travailleuses, nous EXIGEONS la liberté immédiate et sans charges de Laura Gómez, Secrétaire à l’Organisation de la Fédération locale de Barcelone de la Confédération Générale du Travail (CGT) de l’État espagnol.

Les « graves délits » dont on l’accuse sont d’avoir participé le 29 mars, jour de la Grève générale, à un sketch à la porte de la Bourse de Barcelone au cours duquel ont été brûlés symboliquement des caisses avec des papiers dedans.

Ce procès et cet emprisonnement pour avoir participé aux mobilisations liées à la Grève générale sont totalement disproportionnés.

Les accusations répondent uniquement à une stratégie de persécution contre toute dissidence syndicale, sociale ou politique. Elles sont une accumulation de fausseté et de perversité pour justifier la détention provisoire.

L’unique, la vraie réalité pour laquelle Laura est détenue, est qu’elle est syndicaliste, militante sociale, qu’elle lutte contre le système capitaliste qui nous exploite, qu’elle ne se résigne pas à vivre à genoux. Le système doit faire des exemples publics pour se sentir fort, et pour cela il passe par dessus le droit à la liberté des personnes. Le cas de Laura est un modèle de la sauvagerie du pouvoir, de l’État répresseur.

Nous exigeons la liberté immédiate de Laura Gómez et nous dénonçons les responsables politiques qui sont en train d’engendrer un État autoritaire pour en finir avec les droits et libertés de la population, des travailleuses et travailleurs, pour criminaliser, effrayer et intimider toute la population, pour s’attaquer directement aux organisations qui ont choisi de lutter, de résister, de nous défendre.

Avec Laura, elles sont nombreuses, les personnes arrêtées ces jours-ci à Barcelone, Valence, Madrid, Tarragone, etc., toutes pour avoir participé à la Grève générale du 29 mars, dans ce qui devient un véritable État policier et répresseur.

P. adesione la segreteria

USI – C.T. & S.

B. Sandro